1998, France : On suit Emilyn Carlisle, une jeune américaine qui arrive à Paris pour un stage universitaire en archéologie. Elle est chargée d’inventorier des objets trouvés lors d’une fouille en Russie et se prend rapidement d’affection pour un mystérieux médaillon qui l’intrigue. Elle devient rapidement obsédée par celui-ci et l’histoire qu’il renferme. Au terme de petites découvertes, elle obtient l’autorisation de se rendre sur place avec sa maître de stage pour résoudre ce mystère.

1920, Russie : En parallèle, on suit Nastya qui a épousé quelques années auparavant un riche propriétaire terrien, Roman. Peu de temps après leur mariage, elle doit l’accompagner sur ses terres reculées en raison d’un mystérieux mal qui touche ses terres. Rapidement, la jeune femme se retrouve confrontée aux superstitions des habitants et à une ombre qu’elle seule semble voir. Le malheur ne tarde pas à frapper.

Les destins de ces deux jeunes femmes vont se mêler malgré les décennies qui les séparent.

Je ressors satisfaite de cette lecture, à la fois intrigante et parfaite pour la saison. On se retrouve plongé au cœur du monde archéologique. L’intrigue ne se base pas sur des fouilles archéologiques à proprement parler. Cet aspect reste en toile de fond. Il s’agit plutôt d’un récit fantastique sur fond de vieilles croyances, sorcelleries et enquête. 

Il s’agit d’un roman fantastique où le lecteur est sans cesse ballotté entre la réalité et le fantasmé. On se rend vite compte que les destins de ces deux femmes vont être liés. On se doute également qu’un grand malheur est arrivé et est sur le point de se reproduire. La fin met le doute au lecteur quant à la véracité ou non des événements passés dans l’histoire. L’hésitation est présente. 

On se retrouve confronté à une dualité : La science (la rationalité) vs les croyances obscures (exacerbé par les croyances religieuses). L’auteure frôle les limites de la science et de ce qui est acceptable selon la sensibilité de chacun.

L’auteure y intègre des éléments réalistes tels que le processus d’inventaire, de recherche, de fouille et la difficulté que les archéologues rencontrent lors du passage des frontières. Les paysages russes sont très bien détaillés. On s’imagine facilement les protagonistes principaux évoluer dans l’immensité qu’est ce pays.

Petit bémol dans le récit : Les scènes de cul qui n’apportent rien au récit et qui sont trop présentes la première moitié du roman.

Pour finir, je suis ravie d’avoir pu découvrir cette lecture. Je serais pour sûr passée à côté si je ne l’avais pas reçue en SP. Il plaira aux fans du genre fantastique. Le tout se lit facilement, la plume est fluide.