𝗖𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 : une image qui attire le regard, à la fois belle et intrigante et qui représente parfaitement l’histoire.

𝟰𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 : un récit qui allie des contraintes de notre époque (surpopulation, enfant unique), des risques à venir et une dualité qui fonctionne toujours bien en littérature. Je suis très curieuse de plonger dans cet univers.

𝗥𝗼𝗺𝗮𝗻 :

« 𝙌𝙪𝙞 𝙙𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙙𝙚𝙪𝙭 𝙙𝙚𝙫𝙧𝙖 𝙨’𝙚́𝙩𝙚𝙞𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙚𝙩 𝙡𝙖𝙦𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙫𝙧𝙖 𝙧𝙚𝙨𝙩𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙡𝙪𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚. »

Cette phrase résume à elle seule cette histoire, ce combat pour la vie, pour faire partie des meilleures afin de survivre au face à face avec sa sœur ou son frère.

Les deux sœurs, Callie et Kaya sont séparées très jeunes pour être placées dans un institut différent, le E et le F. Tout au long du récit, je n’ai cessé de me demander laquelle de ces capacités mises en avant leur permettrait de réussir. J’ai beaucoup aimé cette opposition, une fois que la lettre a dévoilé tout son potentiel.

Faire partie des dix meilleures du groupe est un luxe non négligeable, mais il leur incombe aussi une facette plus douloureuse. À 21 et 17 ans, le face à face débute pour les deux sœurs, elles ont trois mois pour se retrouver et s’entretuer.

Mis à part mon doute si un enfant de trois ans peut vraiment se souvenir de mots « incompréhensibles » pour son âge, comme avorter, indésirable, entretuer, ou a conscience des lois et obligations, tout ce roman est construit d’une main de maître jusqu’à ses moindres détails. La survie a toute la place auprès de personnages à la fois communs et complexes. Ses rouages sont présents, accompagnés de mensonges, d’alliances ou de trahisons, de différences de traitement entre riches et pauvres. Le tout dans une alternance de points de vue entre les deux sœurs, ainsi que de quelques flash-back pour comprendre leur passé et ce qui a contribué indirectement ou non à les construire.

Il y a bien sûr un grain de sable et c’est tout le piquant de la fin du récit, qui donne encore plus hâte de découvrir le tome 2.