☆☆☆☆,25 /5
 
Un roman porteur de messages intéressants sur les réseaux sociaux, la consommation et l’écologie dans un décor post-apocalyptique.
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Le journal du soir – Flash info
« Surréaliste, atroce, apocalyptique… Le lancement de la crème de beauté Selenium continue de faire parler de lui.
L’actrice et influenceuse Neomi Swan, égérie de la marque, en a documenté l’horreur absolue sur Instagram.
Les images montrent les invités pris de pulsions sanguinaires, menant des attaques d’une violence inouïe.
On y distingue du sang, et des morceaux de chair humaine jonchent le sol. Une scène digne d’un film de zombies !
Le gouvernement a placé la zone en quarantaine, exhortant même à utiliser la violence si la confrontation avec un infecté est inévitable. Impossible d’en savoir davantage !
Combien de morts ? Que deviennent les personnes barricadées dans la zone ?
Les fans de l’actrice réclament déjà un rapatriement… »
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C’est un court roman qui m’a fait frissonner et qui a pris une tournure surprenante, qui m’a beaucoup plu. Dans cette histoire, nous suivons plusieurs points de vue, ceux de Jude, Neomi et Tim, des personnages différents qui ne seraient sûrement jamais devenu amis s’il n’y avait pas eu cette soudaine épidémie. Alors que nos 3 protagonistes se retrouvent -pour des raisons différentes- à une soirée de lancement de produits de beauté, soudainement, quelques personnes présentes se transforment en monstres sanguinaires, en zombies, mangeurs de chair humaine. Et attention, si l’on se fait mordre ou griffer par l’une de ces créatures, on ne tarde pas à devenir l’une d’elles.
L’objectif de nos 3 amis est de trouver un moyen de se sortir de leur situation, car ils se retrouvent confinés par le gouvernement dans un espace contaminé. Ils veulent s’enfuir mais ils veulent aussi comprendre comment la situation a pu tourner ainsi. Au fil de leurs découvertes, les personnages comprennent que ce n’est pas juste une mystérieuse épidémie et je dois dire que même si je me doutais de quelque chose, les révélations étaient toutes surprenantes et réalistes.
Le rythme était entraînant et le texte dynamique, entre les morceaux d’émissions télévisées, les posts Instagram/Twitter de Neomi et la narration principale. La lecture était agréable et facile et j’ai beaucoup apprécié qu’à travers cette histoire post-apocalyptique, l’autrice en profite pour questionner le lecteur en abordant des thèmes d’actualité, tels que la consommation/surconsommation, les réseaux sociaux et leurs influences ainsi que la préservation de notre environnement. Chaque personnage a sa façon de penser, sa propre perception sur notre société, notre monde et pourtant, malgré les désaccords, ils montrent qu’ils sont capables d’écouter les arguments de l’autre avec respect et de se remettre en question.
La fin de ce roman m’a laissé dans un état d’excitation. Je ne suis pas adepte des fins ouvertes, mais celle-ci est parfaite au vu de tout ce qui a été écrit avant.
C’est une lecture que je recommande, surtout en la période assez sombre d’Halloween.
 
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