Couverture : très jolie couverture qui donne envie de plonger au cœur de cette forêt. À noter qu’il y a de nombreuses illustrations dans le roman, tout aussi belles (de Sanoe).

 4e de couverture : un thème difficile que l’Alzheimer, décrit avec délicatesse pour la jeunesse, sans nommer cette maladie. Je suis curieuse de découvrir comment l’auteur dépeint ce que Ferdinand et son entourage vivent.

Roman : il y a de l’humour dans les titres des chapitres, des jeux de mots, et des thèmes crédibles et amusants de la part d’animaux.

C’est une très jolie histoire qui montre les implications de « La maladie de l’oublie-tout », nous visitons les lieux de son passé, dégustons comme lui une tarte qui a le goût de souvenirs, et qui nous mène d’un endroit à l’autre, par le biais de photos. Quelques notes de musiques, une discussion, de la correspondance et un brin de lavande qui sont plus forts que les mots, ou qui ouvrent temporairement la porte de l’esprit. C’est très touchant de voir que lorsque la mémoire des mots fait défaut, celle des gestes reste présente.

Un livre pour apprendre à dire au revoir à la personne que l’on connaissait et accueillir celle qu’elle devient.

Je vous partage un extrait, plus parlant que mes mots :

« Quand on accompagne son papa atteint de la maladie de l’Oublie-tout, en plus d’apprendre à prendre le temps, il faut parfois se résigner à jouer le rôle de notre parent, qui est aujourd’hui ce qu’il a été auparavant : un gamin adorable, avec peut-être un peu plus de rides au coin des yeux, et des poils blancs partout sur le museau…"

Je vous conseille cette lecture, à noter qu'il existe 2 autres tomes : Les carnets de Cornélius Renard. L'Esprit de l'hiver.